COMMUNIQUÉ DE PRESSE et Rapport sur les impacts des SIS

Rapport Impacts Des SIS Sur La Sante Publique Des Communautes A Proximite 2023

[Le rapport de Carolyn Côté-Lussier] conclut également qu’il y a un risque que l’implantation d’un SIS à proximité d’une école primaire ait un impact néfaste sur la santé, le bien-être et la réussite scolaire des enfants. Rappelons que le gouvernement du Qc s’apprêterait à autoriser un SIS à 80 m de l’école Victor-Rousselot.

« Placer un SIS devant le Marché Atwater et à quelques pas de la rue Notre-Dame est un affront aux commerçants qui se sont investis dans le quartier depuis des années. »

– James Graham-Simpkins, porte-parole des commerçants

Parution d’un rapport sur les impacts des SIS

La coalition a pris connaissance des conclusions d’un rapport, préparé par Carolyn Côté-Lussier, professeure avec une expertise en matière de sécurité et santé publique en milieu urbain, qui a été rendu public ce matin. Le rapport fait état du profil sociodémographique du voisinage, de la littérature scientifique sur les impacts de SIS sur le sentiment d’insécurité pour les résident.e.s à proximité du SIS, et des impacts potentiels pour les enfants. La coalition constate que la Santé publique du Québec s’apprête à prendre une décision sans avoir en main les données probantes sur les conséquences de l’installation d’un tel site sur son milieu, notamment auprès des enfants.

La professeure Côté-Lussier a analysé l’emplacement de 39 SIS au Canada et de leur proximité à une école primaire ou secondaire. Elle constate que ces centres sont situés à 600 mètres en moyenne des écoles les plus proches. Son rapport conclut également qu’il y a un risque que l’implantation d’un SIS à proximité d’une école primaire ait un impact néfaste sur la santé, le bien-être et la réussite scolaire des enfants. Rappelons que le gouvernement du Québec s’apprêterait à autoriser un SIS à 80 mètres de l’école Victor-Rousselot à Saint-Henri.

Selon la coalition, le principe de précaution devrait guider le ministre Carmant avant qu’il n’accorde une exception à la Maison Benoit Labre pour que l’organisme puisse offrir un site d’injection à proximité d’une école et en plein cœur d’un quartier commercial et résidentiel. La coalition se demande pourquoi le gouvernement de la CAQ, qui s’était opposé à la présence d’un SIS à 200 mètres de l’école Marguerite-Bourgeoys en 2017, semble vouloir faire volte-face devant les pressions du député de Saint-Henri-Sainte-Anne (QS) qui appuie ce projet.

« Le ministre Carmant a le devoir de considérer l’ensemble des facteurs sociaux et environnementaux avant de rendre sa décision. Visiblement, les acteurs derrière ce projet ont adopté une vision en tunnel en ne considérant que les impacts du SIS sur la clientèle visée. Nous estimons, et la littérature scientifique nous donne raison, que les impacts sur la communauté locale, tant sur le plan de la santé publique, comme l’utilisation des transports actifs ou la détresse psychologique si les enfants côtoient cette clientèle en se rendant à l’école à pied, n’ont pas été considérés dans l’analyse de la santé publique montréalaise. Par conséquent, nous exigeons l’arrêt de ce projet insensé et une rencontre d’urgence avec le ministre Lionel Carmant », a déclaré Chantal Gagnon, porte-parole des membres de l’OPP Victor-Rousselot.

« En tant que restaurateur et commerçant de ce quartier que j’affectionne plus que tout, je dénonce le manque de transparence de ce processus qui s’est déroulé dans notre dos, a dit le porte-parole des commerçants, James Graham-Simpkins. Nous avons travaillé fort depuis plusieurs années pour faire de Saint-Henri une destination touristique et commerciale unique à Montréal. Placer un SIS devant le Marché Atwater et à quelques pas de la rue Notre-Dame est un affront aux commerçants qui se sont investis dans le quartier depuis des années. »

« La problématique actuelle ne serait jamais arrivée si, dès 2019, les élus de l’arrondissement du Sud-Ouest et la Maison Benoît Labre n’avaient pas cherché à cacher le but réel de ce centre. Le projet qui a été présenté n’était qu’un « bâtiment à des fins d’hébergement pour personnes ayant besoin d’aide ». Le changement de vocation de la Maison n’a jamais fait l’objet d’une consultation en bonne et due forme. On peut affirmer au ministre qu’il n’y a aucune acceptabilité sociale pour ce projet », a déclaré Jean-François Gauvin, parent d’un enfant en maternelle à l’École Victor-Rousselot.


Source : Organisme de participation des parents Victor-Rousselot (OPP Victor-Rousselot)
Renseignements :

Patrick Howe
514 394-1045, poste 222
medias@consulatRP.com

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