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« Un centre d’inhalation supervisé (CIS) est un service important pour réduire les méfaits mais il est impératif qu’il y ait de l’acceptabilité sociale dans le quartier. On ne peut pas imposer un CIS dans un quartier aussi près d’une école » Lionel Carmant, Ministre responsable des Services sociaux


L’entité OPP Victor-Rousselot de l’école primaire, et de nombreux parents en leurs noms personnels, nous ont communiqué suite à la séance d’information le 19 septembre 2023 entre 19h et 21h leur recommandation sur le sujet :

« Les parents, à plus de la majorité, n’acceptent pas ce projet de centre d’injection et d’inhalation supervisé à proximité de l’école primaire de leurs enfants, et recommandent de s’y opposer. Il s’agit de la sécurité et de la santé d’enfant mineur, avant tout ! Ce projet peut causer préjudices et dommages pour nos enfants. »

« Il n’y a pas d’autres solutions, qu’une non ouverture à l’endroit actuel et une re-localisation dans l’arrondissement à un endroit davantage à propos (près d’un CLSC, par exemple). »

    • Comment la CSSDM peut approuver un tel projet aux abords d’une école? (Si notre Direction d’école et la CSSDM collaborent avec le centre d’inhalation/injection, alors ça pourrait arriver dans la cour de n’importe quelle autre école au Québec)
    • Comment est-ce possible pour le provincial d’interdire l’ouverture de SQDC près des écoles, et en même temps de permettre l’ouverture d’un centre d’inhalation et d’injection de drogues dures à deux pas d’une école primaire? Pour nous, il s’agit d’une contradiction flagrante.
    • Une étude a-t-elle été menée pour évaluer les risques et conséquences d’une exposition régulière de nos jeunes (provenant pour la plupart de milieux vulnérables) à ces facteurs de risques?  (consommation de drogues dures, de violence, de scènes troublantes; personnes intoxiquées, overdose, seringues)
    • Comment une escouade de nettoyage humaine (donc faillible) peut garantir à 100% le retrait de déchets dangereux autour de l’école? Et l’hiver, sous la neige? Peut-on s’assurer qu’il n’y aura pas d’urine, de sang ou d’autres fluides biologiques contaminés dans ces aires de jeu? Les enfants, de tous les humains, sont les grands champions pour ramasser tout ce qu’ils trouvent sur le sol. Tous les parents le savent. Et ils sont aussi experts pour aller jouer dans les petits coins cachés – que les toxicos recherchent aussi. Le terrain du parc école est gazonné, ce gazon est souvent non tondu et non entretenu par la Ville de Montréal, incluant une zone de jeux avec des copeaux; bref tout peut s’y cacher. Par ailleurs, des parents et le concierge de l’école y trouvent déjà des seringues.

Dans un article de CityNews (14 août 2023, en anglais), Benoît Labre mentionne ne pas être capable de confirmer à ce jour qu’ils auront de quoi payer les salaires des intervenants. Alors comment ce projet, qui repose sur des intervenants devant être disponibles 24/7, en quantité suffisante, dans et autour du centre, peut être synonyme d’une cohabitation sans risque pour nos enfants? En pleine crise des opioïdes, la demande pour les organismes explose. Il y a une pénurie de main d’œuvre aussi. Les dérapages nous inquiètent, comme c’est le cas présentement avec la fameuse allée du crack à côté du centre Cactus au centre-ville de Montréal – car justement ils manquent cruellement de ressources pour encadrer l’afflux de consommateurs. Nos enfants et notre cours d’école n’est en aucun cas l’endroit pour faire un tel pari!

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« A supervised inhalation centre is an important service to reduce harm but it is imperative that there is social acceptability in the neighbourhood. We cannot impose a [safe drug-site] in a neighbourhood so close to a school » Lionel Carmant, Quebec’s minister responsible for social services Following the information session held on September 19, 2023 between 7pm and 9pm, the OPP Victor-Rousselot of the elementary school, and many parents in their personal names, sent us their recommendation on the subject:   « The parents, by more than a majority, do not accept this project for a supervised injection and inhalation center near their children’s elementary school, and recommend opposing it. It’s a question of the safety and health of minor children, first and foremost! this project can cause harm and damage to our children » « There are no other solutions than not opening at the current location and relocating in the borough to a more appropriate location (near a CLSC, for example). »

    • How can the CSSDM approve such a project near a school? (If our school administration and the CSSDM co-operate with the inhalation/injection center, then it could happen in the courtyard of any other school in Quebec)
    • How is it possible for the provincial government to prohibit the opening of SQDCs near schools, and at the same time to allow the opening of a center for the inhalation and injection of hard drugs close to a primary school? For us, this is a glaring contradiction.
    • Has a study been conducted to assess the risks and consequences of regular exposure of our young people (mostly from vulnerable backgrounds) to these risk factors? (consumption of hard drugs, violence, disturbing scenes; intoxicated people, overdose, syringes)
    • How can a human cleaning squad guarantee 100% removal of hazardous waste around the school? And in winter, under the snow? Can we be sure that there will be no contaminated urine, blood or other biological fluids in these play areas? Children, of all people, are the great champions of picking up anything they find on the ground. All parents know this. And they’re also adept at playing in hidden corners – which addicts seek out too. The grounds of the school park are grassed, this grass is often not mowed and not maintained by the City of Montreal, including a play area with shavings; in short, everything can be hidden there. In addition, parents and the school janitor have already found syringes there.

In an article by CityNews (August 14, 2023), Benoît Labre mentions not being able to confirm to date that they will have enough to pay the salaries of the workers. So how can this project, which is based on workers who must be available 24/7, in sufficient quantity, in and around the center, be synonymous with safe cohabitation for our children? During the opioid crisis, the demand for organisms is exploding. There is also a labor shortage. Slippages worry us, as is currently the case with the famous crack alley next to the Cactus center in downtown Montreal – precisely because they are sorely lacking in resources to manage the influx of consumers. Our children and our schoolyard is by no means the place to make such a bet!

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