Lisez la chronique de Patrick Lagacé à La Presse et réfléchisez sur la situation. On est dans une crise. Les problèmes empirent dans les rues de Montréal. On n’est pas contre les centres d’injection par principe*, mais on ne peut pas vivre dance ces conditions:
Ils laissent derrière eux des seringues souillées, des excréments et d’autres détritus en plus d’être bruyants et de menacer les résidants qui osent leur demander de sortir de leur édifice…
Jean-François Mary, directeur général de Cactus Montréal, n’est pas d’accord avec nous:
Il y a du “pas dans ma cour” partout. Ça montre la stigmatisation dont est victime cette clientèle, personne ne veut avoir ces gens à proximité…
Mais pourquoi personne les veut à proximité? Il doit y avoir une raison valable…
Qui a raison, qui a tord? Les parents, les résidents, les enfants?
Une citation de la chronique:
On peut être empathique envers les itinérants ET ne pas souhaiter se faire agresser (physiquement ou verbalement) par des itinérants quand on sort les déchets ou quand on enjambe quelqu’un qui dort dans les escaliers de son immeuble.
On peut être pour le principe d’un centre d’injection ET s’attendre à ce que les personnes qui s’y rendent fassent l’objet d’un minimum de tentative d’encadrement, justement pour que le « vivre-ensemble » ne soit pas à sens unique.
* Le titre de note blog fait référence à la Maison Benoît Larbre, situé près d’une école primaire. Notre demande est pour relocaliser le centre.