COMMUNIQUÉ DE PRESSE et Rapport sur les impacts des SIS

Rapport Impacts Des SIS Sur La Sante Publique Des Communautes A Proximite 2023

[Le rapport de Carolyn Côté-Lussier] conclut également qu’il y a un risque que l’implantation d’un SIS à proximité d’une école primaire ait un impact néfaste sur la santé, le bien-être et la réussite scolaire des enfants. Rappelons que le gouvernement du Qc s’apprêterait à autoriser un SIS à 80 m de l’école Victor-Rousselot.

« Placer un SIS devant le Marché Atwater et à quelques pas de la rue Notre-Dame est un affront aux commerçants qui se sont investis dans le quartier depuis des années. »

– James Graham-Simpkins, porte-parole des commerçants

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Nos demandes

Messages principaux

    1. Nous demandons au directeur national de Santé publique, le Dr Luc Boileau, de ne pas autoriser un site d’injection supervisé à la Maison Benoit Labre.
    2. Au nom de l’OPP, nous demandons également une rencontre urgente avec le ministre responsable des services sociaux. M. Lionel Carmant, en compagnie du Dr Boileau, pour les sensibiliser à l’absence totale d’acceptabilité sociale de la part du milieu.
    3. Nous exigeons l’arrêt de ce projet insensé, car il ne bénéficie d’aucune acceptabilité par le milieu (commerces, résidents, parents d’élèves).

Messages secondaires

    1. Le Dr Boileau a le devoir de considérer l’ensemble des facteurs sociaux et environnementaux avant de rendre sa décision. Visiblement, les acteurs derrière ce projet ont adopté une vision en tunnel en ne considérant que les impacts du SIS sur la clientèle visée.
    2. L’OPP a pris connaissance des conclusions d’une étude qui a été rendue publique ce matin et qui fait état du profil sociodémographique du voisinage, de la littérature scientifique sur les sites d’injections supervisés ailleurs au pays et sur l’impact du sentiment d’insécurité de la proximité d’un SIS sur les enfants. La coalition constate que la Santé publique du Québec s’apprête à prendre une décision sans avoir en main les données probantes sur les conséquences de l’installation d’un tel site sur son milieu, notamment auprès des enfants.
    3. On se demande pourquoi le gouvernement de la CAQ, qui s’était opposé à la présence d’un SIS à 200 mètres de l’école Marguerite-Bourgeoys en 2017, semble vouloir faire volte-face devant les pressions du député de Québec Solidaire de la circonscription qui appuie ce projet.
    4. Messages des commerçants : nous dénonçons le manque de transparence de ce processus qui s’est déroulé dans notre dos.

Qu’est-ce qu’ils font en Ontario???

« Si vous vivez à Leslieville et que vous vous inquétez que vos enfants prennent des seringues autour du centre d’injection, ne vous inquétez pas. En effet, si vos enfants en collectionnent assez, ils peuvent les échanger pour du chocolat! »

« Vous avez des aiguilles? Vous voulez du chocolat? »

« Pour chaque conteneur tranchant plein que vous redonnez, nous vous offront une barre de chocolat.
Merci pour nous aider à garder notre communauté sans déchets! »

(via True North)

La Presse: « Pas dans ma cour » ? Mon œil

Lisez la chronique de Patrick Lagacé à La Presse et réfléchisez sur la situation. On est dans une crise. Les problèmes empirent dans les rues de Montréal. On n’est pas contre les centres d’injection par principe*, mais on ne peut pas vivre dance ces conditions:

Ils laissent derrière eux des seringues souillées, des excréments et d’autres détritus en plus d’être bruyants et de menacer les résidants qui osent leur demander de sortir de leur édifice…

Jean-François Mary, directeur général de Cactus Montréal, n’est pas d’accord avec nous:

Il y a du “pas dans ma cour” partout. Ça montre la stigmatisation dont est victime cette clientèle, personne ne veut avoir ces gens à proximité…

Mais pourquoi personne les veut à proximité? Il doit y avoir une raison valable…

Qui a raison, qui a tord? Les parents, les résidents, les enfants?

Une citation de la chronique:

On peut être empathique envers les itinérants ET ne pas souhaiter se faire agresser (physiquement ou verbalement) par des itinérants quand on sort les déchets ou quand on enjambe quelqu’un qui dort dans les escaliers de son immeuble.

On peut être pour le principe d’un centre d’injection ET s’attendre à ce que les personnes qui s’y rendent fassent l’objet d’un minimum de tentative d’encadrement, justement pour que le « vivre-ensemble » ne soit pas à sens unique.

* Le titre de note blog fait référence à la Maison Benoît Larbre, situé près d’une école primaire. Notre demande est pour relocaliser le centre.